11/08/2009

# 1 - Pantiero 2009 / Day 4 Part. 1



Sur la même longueur d’ondes


Un petit quart d’heure s’est écoulé depuis la fin des balances que les membres de The Oscillation se livrent déjà au rituel des questions – réponses. Et ils sont tous là : Demian, Tom, Jon et Mark qui ferme la marche, une pomme à la main. C’est bien connu même chez les formations les plus psyché : One apple a day keeps the doctor away...



©New Release / J.B (capture écran)


La première question qui me vient à l’esprit c’est celle de la différence entre votre son studio et le son que vous avez en live. Comment expliquez-vous des univers sonores aussi distincts ?

C’est plus « rocky », voire punk rock quand on est sur scène... Ca vient surtout du fait que Demian écrit les chansons tout seul et qu’ensuite on les travaille en groupe pour les jouer en live. C’est pourquoi elles sonnent différemment. Nos chansons ont principalement la même structure sur le disque qu’en live. Ca nous sert de base pour partir en improvisation et on se permet ensuite d’aller beaucoup plus loin. Mais on utilise toujours les mêmes effets et les mêmes instruments.

J’ai une question spéciale pour Mark… est-ce que ce n’est pas trop dur d’être au saxo et au clavier dans un groupe comme celui-ci, à tendance Krautrock ? Comment cela se passe t-il avec vos morceaux, les arrangements…

Eh bien, souvent nous jouons avec beaucoup d’effets sur les voix, etc. On essaie des choses très différentes, de mixer plusieurs effets pour rendre quelque chose qui ne soit pas un son « standard ». On essaie de garder le tout dans notre sphère de musique, en conservant notre style un peu fou, psychédélique…

Utilisez-vous des samples pour enrichir vos prestations ?

Oui, en effet. On utilise des samples qui mélangent certains effets comme si on avait quatre ou cinq claviers en même temps. Mais ce sont des samples que nous créons nous même, non pas des morceaux récupérés chez d’autres artistes – pas comme les DJ’s, ndlr.

Que pensez-vous du Festival du Pantiéro et du public français ?
Pour une fois on joue au soleil, en extérieur, ça change car on tourne généralement en Europe du Nord. Quand on joue en Angleterre, les scènes sont beaucoup plus fragmentées, c’est sectaire… Les gens viennent vous voir sans vous écouter, ils sont souvent bourrés et s’en foutent un peu. Surtout si vous passez sur scène après un DJ.

Avez-vous des influences musicales françaises ?

En France ? Zombie Zombie, Jacques Brel, et plein d’autres artistes français…

C’est drôle parce qu’après Fujiya & Miyagi et The Chap, vous êtes les troisièmes à nous parler de Brel… Vous êtes tout juste dans l’esprit Pantiero. Et pourtant vous ne comprenez pas les paroles ?
Oui, on n’a pas de traductions mais c’est la production de ces années qui était remarquable. Dans les années 70 et même avant. Ils arrivaient même à intégrer des sons de différentes musiques et ils étaient en avance sur leur temps.

Greg

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