09/08/2009

# 1 - Pantiero 2009 / Day 2 Part. 5


Rock ou electro : Personne ne choisit au Pantiero !


Deuxième soirée du Pantiero et une certitude : on va en prendre plein les oreilles. L’affiche est alléchante, éclectique et promet quelques joutes épiques dans la fosse.


Le temps de se prendre un premier verre et les Naïve New Beaters montent sur scène vêtus d’habits de lumière d’un kitch assumé. Si les premières minutes du show peuvent sembler étranges pour le profane, leur mélange de synthés eighties et de rap californien remporte l’adhésion du public. Un pas de danse démodé, un mot marrant du chanteur David Boring, un rythme imparable de Eurobellix aux machines, et les NNBS mettent la foule en ébullition.



©New Release / J.B


C’est ensuite au tour de Stuck In The Sound d’attaquer leur set pied au plancher. Consacrés par beaucoup comme les sauveurs du rock français, Stuck In the Sound livre un show presque romantique, musicalement torturé et épique. Les morceaux de Shoegazing Kids, le deuxième album du groupe sorti en début d’année trouvent une nouvelle ampleur sur scène, entre guitares noisy et batterie puissante. Leur prestation est très cohérente et quelques oreilles commencent à siffler… et ça ne va pas s’arranger !


©New Release / J.B


Le duo electro/punk Kap Bamabino embrase le Pantiero avec des rythmes high tempo et le chant hurlé de sa chanteuse Caroline. Ça joue vite et fort, le groupe est là pour mettre une claque et avant de s’échapper en courant.



©New Release / J.B

Après ce concert bouillant des bordelais, The Late Of The Pier prennent possession des lieux plus tranquillement, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Sous leurs airs de parfaits pop kids, les quatre garnements anglais réservent des séquences d’afrobeat hystérique. Le groupe veut faire danser sans pour autant laisser tomber une pop ludique et ambitieuse. Un concert démentiel, où les changements de tempo et d’ambiance sont constants ; la plupart des morceaux n’ont ni queue ni tête, et à vrai dire on en ressort avec l’impression d’avoir vu un OMNI (Objet Musical Non Identifié), mais on sait qu’on a adoré… et on a bien la certitude d’en avoir pris plein les oreilles.

Maxime

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